Ce sont aussi les banques centrales qui font la pluie et le beau temps en Bourse.
Normal, les taux d’intérêt et la Bourse fonctionnent comme un ascenseur et son contrepoids. En théorie du moins. Ce qui veut dire que c’est vrai, sauf quand ce n’est pas vrai.
Les dernières informations qui circulent convergent : les taux d’intérêt ne vont pas remonter de sitôt. La Federal Reserve, qui a augmenté quatre fois ses taux en 2018, ne le fera plus avant l’été. Est-ce que parce que Donald Trump l’a demandé ? On espère que non. La Banque populaire de Chine a dit, elle, qu’elle ferait preuve de souplesse. Et par la voix de son président, Mario Draghi, la Banque centrale européenne a fait savoir qu’elle était prête à dégainer à tout moment. Entendez, à reprendre ses opérations de « quantitative easing ». Quant à la Banque du Japon, elle n’a pas l’intention de revoir ses tarifs : cela fait un bon bout de temps que ses taux à court terme sont à -0,1 % et ses taux à long terme à 0 %.
La morale de l’histoire, c’est que les taux d’intérêt ne vont pas remonter de sitôt. C’est – en théorie – un bienfait pour la Bourse. Qui, comme par hasard, a retrouvé un beau dynamisme en ce mois de janvier.